J’ai récemment eu la chance de rencontrer l’équipe de La Fabrique Culturelle (Myriam Leblond et Sébastien Pomerleau) à l’atelier que je partage avec Patrick Primeau; Welmo. Nous avons discuter, devant la caméra, de ma passion pour le verre, cette matière aux milles facettes. Voici la capsule
Caroline Ouellette est une artiste verrier qui perfectionne sa passion jour après jour. Selon elle, le verre qui est à la fois fragile et éternel, nécessite une vie d’apprentissage pour le maîtriser. « Travailler le verre c’est comme avoir une boule de miel au bout d’une paille ! »
Caroline Ouellette a réalisé un doctorat en Australie sur le thème de la mémoire des sens et de la mémoire du verre. Elle explique l’importance de bien vivre le moment de la création car le moindre faux mouvement dans la réalisation d’une pièce marque et reste à tout jamais sur le verre. Le verre est éternel et a une mémoire.
« Le plus grand défi d’un verrier c’est d’arriver à dompter la matière, le verre … c’est peut-être ça qui m’intéresse là-dedans c’est d’arriver à travailler un matériau qui soit tellement dur à travailler, que je me prouve à moi-même à tous les jours que je suis une personne délicate et capable de travailler avec cette matière si fragile mais si forte! » Caroline Ouellette
Cette capsule a été réalisée en collaboration avec la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC).
Merci à toute l’équipe de la Fabrique qui a su capturer l’essentiel de la discussion et du beau métier de verrier.