Biographie

Caroline Ouellette sculpte le verre depuis 1997. En 2002, elle termine son programme d’études collégiales à Espace Verre. En 2004, elle cofonde l’atelier de verre Welmo établi à Ste-Julie. Pendant plusieurs années, elle fabrique des pièces autant pour le marché des boutiques spécialisées en métiers d’art que des pièces uniques pour le marché des galeries. Son travail se retrouve dans plusieurs collections privées et publiques dont le Musée des Beaux-Arts de Montréal et le Musée National de Québec. Elle a obtenu son doctorat en philosophie, spécialisé en verre d’art à Adelaïde en Australie-Méridionale en 2014.

Caroline Ouellette, créatrice verrier de l'atelier de verre Welmo

Doctorat

« J’ai passé quatre ans à Adélaïde en Australie-Méridionale pour obtenir mon doctorat en 2014. Le doctorat par recherche en philosophie spécialisé en verre d’art a été une expérience extrêmement enrichissante tant au niveau humain qu’au niveau de l’évolution de mon travail. Ma thèse intitulée « In Vitro: Investigating Time through the Perception of the Invisible » m’a permis d’approfondir ma recherche sculpturale en situant celle-ci dans le contexte de l’art actuel. Mon travail a été influencé par mon temps passé en Australie; il s’est épuré à l’image du paysage australien. »

« La vue de l’art peut causer une onde de choc somatique comme celle que l’on reçoit enfant lorsqu’on se met à courir en direction du camion de crème glacée en entendant la cloche pour se rendre compte que c’était un camion d’aiguisage de couteaux. » Caroline Ouellette

Démarche

Le travail de Caroline Ouellette, inspiré par la matière, est une recherche sur la sensualité. Le verre, à la fois doux et dangereux, se décline dans son travail sur tous les spectres de cet éventail. D’un côté, par l’invitante surface lustrée et les ajouts tactiles, le verre incite à être touché. De l’autre côté, la délicatesse de l’accrochage des panneaux de verre et l’invitation d’interagir avec le travail nous ramène à notre fragilité.
Toujours sur la fine ligne entre le permis et l’interdit, le spectateur se questionne. Le travail requiert une pause afin de laisser celui-ci jouer avec ses sens. Il devient alors une expérience collective et laisse volontairement place à l’interprétation.

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